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COVID-19: les femmes et les jeunes plus stressés

Upset woman holding head in hands frustrated sitting near laptop
Photo Adobe Stock


Les femmes ainsi que les jeunes sont ceux au pays qui disent ressentir davantage de stress depuis le début de la crise de la COVID-19, selon une étude menée par l'Association d'études canadiennes (AEC).

En s’appuyant sur un sondage fait par Léger du 15 au 17 janvier dernier auprès de 1516 Canadiens, le président de l’AEC Jack Jedwab a remarqué, vendredi, que les femmes sont plus susceptibles que les hommes d’affirmer que cinq critères de stress ont été amplifiés depuis le début de la pandémie. Ces cinq éléments sont: affirmer que les choses étaient hors de leur contrôle depuis le début de la pandémie; qu’elles étaient contrariées parce que beaucoup de choses se produisent de manière inattendue; qu’elles n’arrivent pas à contrôler les choses importantes de leur vie personnelle; qu’elles sont nerveuses et qu’elles sont incapables de contrôler les irritations dans leur vie. Pour chacun de ces cinq éléments, les femmes affirment bien davantage que les hommes que ces mesures de stress sont plus prononcées, variant de 11 à 15 points de pourcentage de plus.

  • Écoutez la chroniqueuse Élise Jetté avec Benoit Dutrizac sur QUB Radio:

Jeunes plus stressés que les vieux

Même s’ils sont beaucoup moins à risque de tomber malades que les plus âgés en raison de la COVID-19, les jeunes adultes de 18 à 24 ans sont néanmoins beaucoup plus susceptibles que les aînés de ressentir les cinq critères utilisés pour mesurer le stress dans l’étude. Par rapport aux 65 ans et plus, ces jeunes vivent plus souvent ces cinq effets néfastes, surtout en ce qui concerne l’incapacité de contrôler les irritations dans leur vie avec 26 points de pourcentage d’écart.

La nervosité et l’incapacité de contrôler les choses importantes de leur vie personnelle depuis le début de la crise sont aussi vraiment plus fréquentes chez les jeunes que les gens de l’âge d’or, avec 21 points de pourcentage de différence respectivement.

Comparativement aux gens d’autres provinces, les Québécois sont les plus susceptibles au pays d’être «contrariés parce que beaucoup de choses se produisent de manière inattendue» (42%), tandis que les adultes de Colombie-Britannique le sont le moins (32%). Dans les quatre autres catégories servant à évaluer le stress, les Québécois ne sont ni en tête ni en queue de liste.

Quant aux indicateurs de frustration (s’ennuyer et en avoir assez d'être à la maison, être isolé de ses amis et de la famille, et contrarié de ne pas savoir quand la crise de la COVID-19 prendra fin), les Québécois sont en tête pour tous ces éléments par rapport aux gens de l’Atlantique, de l’Ontario, de la Colombie-Britannique, de l’Alberta et des deux autres provinces des Prairies (Manitoba/Saskatchewan). Au Québec, 72% des répondants ont dit être plus souvent isolés de leur famille/amis, contre seulement 51% en Atlantique où les mesures de confinement sont beaucoup moins sévères parce que l’épidémie a été moins dévastatrice.

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