(Montréal) La plupart des Canadiens ne voudront retourner à leur lieu habituel de travail que lorsqu’ils auront constaté des progrès significatifs dans la lutte à la pandémie de COVID-19.

Un sondage Léger publié mardi précise que pour 29 % des répondants, il faudra qu’il n’y ait eu aucun nouveau cas de coronavirus depuis au moins deux semaines pour qu’ils acceptent que les restrictions soient levées sur les activités de travail et de loisir.

Une personne sur quatre accepterait une levée des mesures si seulement quelques nouveaux cas étaient signalés et si elle avait l’assurance que son réseau de la santé n’était pas sous trop forte pression.

Parmi les 1508 adultes interrogés entre les 9 et 12 avril, un peu plus de 20 % ont déclaré qu’ils préféraient rester en confinement tant qu’un vaccin contre la COVID-19 ne serait pas trouvé et éprouvé.

Le vice-président de Léger, Christian Bourque, constate qu’en général, les Canadiens préfèrent un déconfinement à moyen et à long terme.

Les prévisions émises la semaine dernière par le gouvernement du Canada ont révélé qu’aucun vaccin contre la COVID-19 ne serait prêt avant plusieurs mois et que la vague actuelle de pandémie ne pourrait prendre fin que tard l’été prochain.

Cependant, l’Administratrice en chef de la Santé publique du Canada, la Dre Theresa Tam, a déclaré lundi que la courbe des infections à la COVID-19 commençait à démontrer des signes encourageants au Canada.

Par ailleurs, le sondage Léger réalisé en ligne en collaboration avec l’Association d’études canadiennes (AÉC) révèle que la crise de la COVID-19 profite au Parti libéral (PLC) au pouvoir.

En effet, en comparaison avec un sondage mené le 22 janvier avant l’éclosion de la crise au Canada, l’appui au PLC est passé de 31 % à 39 % ; les intentions de vote pour les partis d’opposition ont reculé.